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Lettre ouverte à l’Université de Genève

L’université de Genève est aujourd'hui l’une des plus grandes hautes écoles de Suisse. C’est un lieu d’éducation et de transmission sérieux, œuvrant avec justesse à sa charte éthique et déontologique. Une charte basée sur quatre principes. La recherche de la vérité, la liberté de l’enseignement et la recherche, la responsabilité envers la communauté universitaire la société et l’environnement, le respect de la personne.

Où est la vérité, lorsqu’une conférence nommée antisionisme et antisémitisme : quelle différence se déroule dans les locaux universitaires avec pour seul discours celui d’une personne ne respectant aucunement « l’observation critique des faits, la confrontation des points de vue, la pertinence des sources ». Michelle Sibony, ayant accusé l’état Israélien d’être un violeur, refusant toutes négociations alors que le dernier processus de retour aux frontières de 1967, fait par Israël en 2009, à été balayé d’un revers de main par Mahmoud Abbas et l’autorité Palestinienne.

Où est la responsabilité, lorsque dans l’enceinte de l’université, une présentation énonce « le sionisme est une idéologie coloniale d’un état juif, les indigènes sont au mieux une main d’œuvre pas cher au pire une peuplade à massacrer sans pitié ». Tout cela présenté comme une vérité incontestable, où sont présentés à la chaîne vidéos et discours de juifs contre l’état Israélien mais en aucun cas, n’est exposé durant plus d’une heure de propos haineux et dangereux, le second côté de la balance.

Où est le respect de l’autre, lorsque sont énoncés des axiomes tels que « manipulation afin de montrer Tel-Aviv comme la ville homosexuelle du monde, complètement faux, entièrement du lobbying », « l’on vend Israel sur la culture, la joie de vivre, les sciences et la nature d’Israël de façon volontaire afin de donner une image » ; lorsque la définition de l’antisémitisme de l’IHRA adoptée par plusieurs pays européens, entités universitaires ou encore organisations internationales est décrite comme une « manipulation » permettant à Israël de jouer la victime.

Le 14 et 15 mai 2018, au centre d’Uni Mail, des étudiants se jettent au sol tels des martyrs dans une mise en scène théâtrale, ou Israël est un assassin sans pitié. Pourquoi n’y a-t-il eu aucune accusation du Hamas et de ses crimes humanitaires, de sa charte énonçant l’annihilation de l’état d’Israël, de son refus de négociation, de sa peine de mort pour les homosexuels et transgenres, de son stockage d’armes dans les écoles et hôpitaux ? Critiquer Israël uniquement, l’exclure comme unique fautif d’un conflit bilatéral, ce n’est pas de l’antisionisme, mais de l’antisémitisme. Les messages antisémites sur « Jodel » au sein de l’université d’ailleurs représentent la réalité du terrain face à la légèreté des mots. C’est l’expression nouvelle de la haine du juif. C’est le nouvel antisémitisme.

L’Université de Genève doit se montrer forte sur ces valeurs et agir avec fermeté. Nous demandons à l’UNIGE de veiller au respect de sa charte éthique et déontologique, en apportant à la discussion la thèse et l’antithèse de ce complexe sujet, au travers des axes majeurs de l’éducation académique valorisant un échange équitable et sain. Nous pressons l’université à prendre contact avec nous, afin de faire face à ce défi ensemble.

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